Wéris Cercle Terre de Durbuy
Le Cercle historique et la revue
Terre de Durbuy

Située aux confins des terres luxembourgeoises, liégeoises et stavelotaines, à proximité des grandes voies de communication et de l'Ourthe, la Terre de Durbuy a toujours été une région de peuplement privilégiée.
La préhistoire, les périodes romaine et mérovingienne y ont laissé maintes traces. Alleu de Gothelon I, duc de Haute et de Basse Lotharingie au XIe siècle, cédée au Comte de Namur puis au Comte de Luxembourg au XIIIe siècle, tour à tour bourguignonne, espagnole, française, autrichienne, hollandaise, groupée autour du château féodal de Durbuy dans lequel elle a vu défiler les seigneurs, la Terre de Durbuy a traversé les époques avec des fortunes diverses.
Prospère au XVIe siècle, éprouvée au XVIIe siècle, isolée au XVIIIe siècle, elle a élaboré un patrimoine historique, artistique, architectural, patrimonial et paysager digne d'intérêt. L'actuelle Ville de Durbuy, née de la fusion de douze anciennes communes en 1976, s'ouvre aujourd'hui largement au tourisme, qui y trouvera de nombreux centres d'intérêt. Ces nombreux atouts sont décrits en détail sur le site officiel de la Ville de Durbuy.
Le Cercle historique "Terre de Durbuy" s'attache à faire connaître l'histoire de cette région. Il édite notamment, depuis 1981 sans interruption, une revue trimestrielle intitulée "Terre de Durbuy" (examinez la liste des numéros parus à ce jour, avec leur sommaire).
La Bibliothèque de la Ville de Durbuy a également réalisé un index thématique en format excel.

Dans le n° 103 (septembre 2007), François Bellin revient sur "La pyramide de Verlaine" suite à la réaction d'un lecteur à son précédent article. Bernard Marnette consacre un article très documenté à "Sy sur Ourthe, un village au bord de l'eau". Victor Clavier, lui, retrace l'histoire de "Palenge : les écoles". Ghislain Bouvy donne encore quelques "Recettes de Raymonde de Hoursinne". Jean Ninane et François Bellin publient "Un couple de donateurs identifiés en l'église Saint-Martin de Tohogne". Ghislain Bouvy, avec "Le PIN'S en région de Durbuy", raconte l'histoire de ce petit objet de collection passé de mode et décrit quelques PIN'S réalisés en Terre de Durbuy. Le même auteur lance aussi un avis de recherche relatif à un mystérieux jeton de Wéris.
Dans le n° 102 (juin 2007), Caroline Pinon termine son dossier patrimonial consacré à "La Halle aux blés de Durbuy" ; André Baijot évoque "Le vicinal Bomal-Durbuy-Clavier" qui n'a jamais vu le jour ; Ghislain Bouvy dévoile "Les recettes de Raymonde de Hoursinne" ; François Bellin expose les informations connues sur "La pyramide de Verlaine", qui fait la couverture des numéros de Terre de Durbuy en 2007 ; Ghislain Bouvy fait le point sur "Le trésor de Fisenne", Philippe Bastin ajoutant un complément anecdotique puisé dans le Journal du Touring-Club de 1929 ("De Fisenne à Delphes, il n'y a qu'un pas"). "Les masques, signes de vie" est une présentation de l'exposition d'été de Terre de Durbuy à la Halle aux blés par Mme Kostadinova, du Musée du Carnaval et du Masque de Binche ; Philippe Bastin, dans "L'église romane de Tohogne sur la toile", présente succinctement le remarquable site internet consacré à cet édifice. François Bellin, dans "La sorcellerie et son folklore", reprend des passages, essentiellement consacrés aux sorciers et sorcières, de l'ouvrage du Docteur Théodule Delogne paru en 1915 et intitulé "L'Ardenne méridionale belge (une page de son histoire et son folklore - suivis du Procès des Sorcières de Sugny en 1657)".
Dans le n° 101 (mars 2007), Jean-Pierre Gonay termine son étude sur "L'ameublement de l'église de Barvaux et son symbolismre sacré". François Bellin propose "Des wallonismes à la pelle" et Ghislain Bouvy "Les recettes de Raymonde de Hoursinne". Caroline Pinon consacre un dossier patrimonial à la Halle aux Blés de Durbuy. Extraits du mémoire de Laeticia Werner, "Les noms de lieux habités dans l'entité de Durbuy : Bende et Jenneret". Enfin, "Des pierres qui nous font signe" présente l'expo 2007 du Cercle à Wéris.

Terre de Durbuy : 25 ans et 100 numéros !
"Bienvenue et bon vent" : c'est en ces termes qu'au début de l'année 1982, Yves-Marie Renard ouvrait le premier numéro du bulletin " Terre de Durbuy ". Son éditorial consistait en deux bonnes nouvelles : la création de ladite revue et la mise sur pied d'un projet scientifique qui permettait à cinq personnes de se consacrer à temps plein à des recherches archéologiques et historiques sur le territoire de la Ville de Durbuy.
Le premier Cercle "Terre de Durbuy" était pourtant plus ancien, racontait Joseph Bernard dans ce même numéro un : c'est le 1er mars 1959 que s'était tenue une réunion "d'amateurs d'art, d'archéologie, d'histoire et de folklore s'intéressant à Durbuy et ses alentours".
Ce premier Cercle ne tint que quelque temps, et c'est la fusion des communes, qui reconstituait à peu de choses près l'ancienne Terre de Durbuy, qui donna une nouvelle impulsion et l'apparition d'une association de fait en 1979, qui devint ensuite l'asbl " erre de Durbuy".
On sait ce qu'il est advenu du projet scientifique qu'annonçait Yves-Marie Renard en 1982. Après la grande exposition et le catalogue "Terre de Durbuy" la même année, ce fut en 1985 l'ouverture du Centre d'Exposition à Wéris (qui a accueilli à ce jour 22 expositions temporaires, la plupart montées par le personnel), les campagnes de fouilles au Mont-Saint-Rahy sous la direction d'André Baijot, la création du Musée des Mégalithes en 1994, la promotion constante du site mégalithique et du patrimoine de la Terre de Durbuy.
Quant à la revue, Yves-Marie Renard disait d'elle en 1982 : "Souhaitons-lui le succès qu'elle mérite, et surtout souhaitons-lui une vie très longue et régulière". Des vœux pleinement rencontrés, puisque le bulletin atteint aujourd'hui le cap des 100 numéros, soit 25 ans de parution ininterrompue, un fameux bail !
Plus de 130 auteurs différents, des universitaires aux "amateurs éclairés", ont ainsi signé des centaines d'articles, explorant tous azimuts la riche histoire (la grande comme la petite) de cette Terre de Durbuy qui en a connu, des vicissitudes, du lointain Paléolithique à la commune moderne qu'elle est devenue, et qui n'a pas fini de nous étonner.
Certains de ces auteurs nous ont quittés, comme Joseph Bernard, Adolphe Pickart, et plus récemment Yves-Marie Renard, tous fondateurs du Cercle historique.
"Terre de Durbuy" a toujours tenu le cap, malgré le chiffre des abonnés parfois fluctuant, fidèle à son souci de rigueur, constamment à la recherche de cet équilibre subtil entre l'étude scientifique qui fait autorité mais à la lecture parfois ardue, et l'article plus anecdotique qui évoque le bon vieux temps et les gens de chez nous. Et en s'adaptant aussi aux nouvelles technologies : ainsi la liste de tous les numéros, avec leur sommaire, peut être consultée sur le site inernet http://www.weris-info.be.
Malgré cette matière qui s'est accumulée au long de ces années, la Terre de Durbuy reste à découvrir. Des archives restent à dépouiller, des vieilles pierres à faire parler, des mémoires à interroger. Voilà cette revue trimestrielle repartie pour (au moins) 25 ans. Pour cela, elle a toujours besoin de nouveaux auteurs. Qu'ils n'aient pas peur de se manifester, de proposer des textes. La seule exigence demandée : la passion pour leur terroir.
Editorial du baron Paul de Favereau, Président de Terre de Durbuy, dans le n° 100.
Dans ce n° 100 (décembre 2006), outre l'éditorial, François Bellin s'est à nouveau penché sur les Lettres d'Hélène Legros, pour y trouver trace de "Jacques Dwelshauvers, l'unique amour d'Hélène Legros". Et Jean-Pierre Gonay poursuit son étude consacrée à "L'ameublement de l'église de Barvaux et son symbolismre sacré"
Dans le n° 99 (septembre 2006), Jean-Pierre Gonay signe la première partie de "L'ameublement de l'église de Barvaux", une étude très fouillée consacrée aux meubles néogothiques que le sculpteur liégeois Olivier Merveille réalisa en 1878 pour la nouvelle église de Barvaux, et qui disparurent dans les années 1970, suite aux réformes initiées par le concile Vatican II. François Bellin propose "La vie de Paul Manil racontée par lui-même". Paul Manil, né en 1890, fut cloutier à Bohan-sur-Semois et raconta sa vie dans un ouvrage : "Chez lui, tout est simple et authentique et ces deux qualités deviennent le moteur du bouquin. Sa bonne humeur, son entrain et son talent apparaissent et comblent d'aise le lecteur", dit François Bellin. "Un siècle de vie associative au niveau culturel et sportif en milieu rural : Bomal" retrace la destinée de la troupe de théâtre "Les bateleurs" et du club de football FC Bomal, qui connut son heure de gloire en affrontant le prestigieux club de Bruges. "Les noms de lieux habités de l'entité de Durbuy" présente le mémoire d'université que Laeticia Werner a consacré aux 45 noms de lieux habités de la commune.
Dans le n° 98 (juin 2006), "Un siècle de vie associative au niveau culturel et sportif en milieu rural : Bende" raconte la dramatique Saint-René et le club de football Alliance Jenneret-Bende. "Les ressources tinctoriales dans notre région", d'après un texte de Hélène Braun, passe en revue une série de plantes et recettes pour teindre laines et tissus. François Bellin évoque ensuite "La Ferme de Bergister", extrait du livre d'Eloïde Delacollette " En ce temps-là, à Bergister " : "Dans ce livre singulier mais combien attachant, l'auteur dépeint ce lieu magique de façon purement fantaisiste. Sans doute tombé sous son charme dès sa jeunesse, il lui invente un passé. Dans son rêve éveillé, il y transpose "son" village de Dochamps avec son église, son cimetière, ses maisons, ses habitants, sa vie sociale… La démarche est déroutante, mais qu'importe : qu'il est agréable de se laisser griser par la poésie surréaliste qui se dégage de ces récits ! ". De Hotton à Bomal, Bernard Marnette propose "L'Ourthe et ses rochers en Terre de Durbuy - Un peu de toponymie". "Quelques dates importantes sur l'histoire de nos villages en Terre de Durbuy : Bomal" , propos recueillis par Christophe Anckaert, vont de la Préhistoire à la fusion des communes. "Sur la route avec Lucius Taranus", de Philippe Bastin, est le récit de fiction qui accompagne l'exposition du même nom.
Dans le n° 97 (mars 2006), "Un siècle de vie associative au niveau culturel et sportif en milieu rural : Barvaux", extrait du mémoire de Philippe Rousseau, est consacré à l'histoire de l'harmonie "la Lyre luxembourgeoise" et à la "Compagnie des Comédiens barvautois" de Barvaux. Dans "Histoire de l'oratoire de Warre et de ses deux résidants", François Bellin évoque cette chapelle fondée par Michel Cosme en 1888 et les ministères de l'Abbé Charles-Félicien-Joseph Lefebvre (1908-1912) et de l'Abbé Jean-Baptiste Martilly (1912-1926). "Destruction du viaduc d'Hergenrath" est le récit fait par Marcel Renard, ancien habitant de Jenneret, de la destruction du viaduc d'Hergenrath par l'armée belge le 10 mai 1940. "L'Ardenne superstitieuse", de P. Dijon, propose remèdes et secrets recueillis en 1837 par Joseph André, bourgmestre de Flamierges". "Causes les plus fréquentes des maladies du peuple" est le début d'un ouvrage médical du médecin suisse Simon-André Tissot (1728-1797) intitulé " Avis au peuple sur sa santé ", où il décrit les causes les plus fréquentes des maladies du peuple, et donne les moyens d'éviter, ou au moins de diminuer l'action de ces causes de maladies. "Ötzi" et "Sur la route avec Lucius Taranus" présentent les expos 2006 de Terre de Durbuy.

Dans le n° 96 (décembre 2005), Chantal Périlleux et Anne-Cécile Renard ("In Memoriam : A-Dieu l'Ami") rendent hommage à feu Yves-Marie Renard, fondateur et cheville ouvrière du Cercle Terre de Durbuy. On trouve également un extrait du mémoire d'université de Philippe Rousseau consacré à "Un siècle de vie associative au niveau culturel et sportif en milieu rural" : C'est ici l'ancienne commune de Wéris qui est évoquée. B. Wéry et C. Kahn signent un compte-rendu de la longue fouille du puits du château de Logne, qui a livré beaucoup de matériel à la fois intéressant et insolite ("Château fort de Lgne : les fouilles du puits").
"Les pendus de Jallet", de P. Duon est une variante de la maxime "tel est pris qui croyait prendre" sous la forme d'un fait divers qui s'est passé au 16e siècle. "Une vente publique à Fisenne en 1746", d'Ursmar Legros, est extrait de Curia Arduennae n° 2 de 1952. Nous trouvons aussi des évocations d'Arsène Soreil, ("Biographie et bibliographie d'Arsène Soreil" et "Wéris"), de saint Nicolas ("Saint Nicolas : qui était-il ?") et de la fête de Noël (dictons, origine du cougnou, poésie et voeux).
Dans le n° 95 (septembre 2005), François Bellin ("L'enquête scolaire parlementaire dans le Canton de Durbuy en 1881") évoque la loi de 1879 qui laïcisa l'école, proclamant l'indépendance des écoles vis-à-vis des autorités religieuses. Les milieux catholiques, surtout dans les campagnes, appelèrent cette loi la "loi de malheur" et déclenchèrent une véritable "guerre scolaire" contre celles et ceux qui n'étaient pas dans le bon camp (le leur). Une enquête parlementaire menée de 1881 à 1884 révéla les excès auxquels put conduire cette attitude fanatique. Sont repris ici des extraits des témoignages recueillis les 20 et 21 août 1881 à la Justice de Paix du Canton de Durbuy.
Dans "Les Rogations", François Bellin décrit cette très ancienne coutume de nos campagnes, avec des témoignages sur les Rogations à Grandmenil, Harre, Fraiture, Tohogne. Ghislain Bouvy revient sur "Le trésor de Fisenne" découvert à Fisenne en 1832, seul trésor de monnaies gauloises (en or) découvert en Ardenne. "Les animaux de la ferme au début du XXe siècle", signé Jules Jadot, est extrait de la "Chronique de la vie rurale d'autrefois entre Condroz et Ardenne". Dans "Ersatz-Geld à Durbuy", Ghislain Bouvy remonte à la guerre 1914-1918, période de disette et de dérèglement de l'économie où apparurent les "monnaies de nécessité" et les "billets de comités". Les premières étaient émises et garanties par les communes et n'avaient de valeur que dans ces communes. Les seconds ("l'ersatz-geld") étaiient au départ émis par des comités de secours pour permettre aux nécessiteux de les échanger dans les magasins contre de la nourriture, mais ils furent utilisés comme de la monnaie. Le Comité provincial de Secours et d'Alimentation du Luxemourg en fit imprimer deux séries pour Durbuy.
Le n° 94 (juin 2005) s'ouvre avec "Le loup-garou et ses légendes", un article d'Adolphe Jacoby légèrement adapté par François Bellin. Ce dernier a aussi récolté "Une gerbe de proverbes wallons" avec leur traduction et leur sens. "Comment on étudiait il y a douze siècles" traduit des notes de Walafried Strabon, docte bénédictin né en 807, qui donne une idée de l'enseignement et ses méthodes à l'époque.
"Parachutage et parachutiste à Jenneret" relate des souvenirs de guerre d'Arthur Haufroid et Jules Lizen. Marcel Launay signe "Revoici l'écorçage sur nos plateaux ardennais", et Ghislain Bouvy termine son article sur "Les imprimeurs de la mort - 1860-1960".
Dans le n° 93 (mars 2005), François Bellin retrace "L'histoire de la laiterie de Soy", qui, fondée en 1897, fut la plus ancienne laiterie coopérative de la région. Avec des hauts et des bas, elle vécut jusqu'en 1964, les bâtiments étant devenus inadaptés à l'exploitation d'une laiterie moderne.
Dans "Epidémies de fièvre typhoïde à Grandménil, Harre et Borlon en 1868", François Bellin résume trois rapports parvenus à la Commission médicale de la Province de Luxembourg en 1868.
Ghislain Bouvy signe "Les imprimeurs de la mort - 1860-1960", qu'il consacre aux imprimeurs de souvenirs mortuaires de la vallée de l'Aisne. Enfin, "De l'aurochs au blanc-bleu belge" évoque l'exposition proposée au Centre d'Exposition de Wéris ("L'ère vache !") jusqu'au 8 janvier 2006.

Dans le n° 92 (décembre 2004), Ghislain Bouvy, expert numismate, répond à la question "Quelles sont les monnaies gauloises qui auraient pu circuler sur le territoire de Durbuy ?", et dans "Numismatique - la beauté du verbe", il explicite quelques termes ou expressions inspirés par la monnaie.
Bernadette Mailleux poursuit son étude "Des pierres et des astres", en faisant le point sur l'interprétation astronomique du site mégalithique de Wéris. François Bellin rassemble de nouveaux "Souvenirs du Ferrusien Joseph Misse, ancien combattant de la Guerre 14-18". Souvenirs de guerre également, Paul Detroux conte "La journée tragique du 1er avril 1943 à Bohon", quand des soldats allemands emmenèrent trois hommes du hameau. Le folkloriste Louis Banneux rapporte "Au 19e siècle, quelques hauts faits du garde forestier de Dochamps" ; il interrogea le vieux garde, alors âgé de 80 ans, en 1909 (il s'agit d'un extrait de "L'âme des humbles").
Dans le n° 91 (septembre 2004) de Terre de Durbuy, Bernadette Mailleux signe "Des pierres et des astres", qui révèle ce qu'est l'archéoastronomie. Il s'agit d'un extrait du catalogue de l'exposition "Mégalithomania", visible au Centre d'Exposition de Wéris jusqu'au 9 janvier 2005.
On découvre aussi les "Souvenirs du Ferrusien Joseph Missé, ancien combattant de la Guerre 14-18".
Enfin, François Bellin a collecté des textes relatifs à "La culture du chanvre au 19e siècle - De l'arrachage au tissage".
Dans le n° 90 (juin 2004) de Terre de Durbuy, François Bellin "A propos de la fermette de Hermanne", donne des détails sur l'immeuble figurant en couverture des numéros de Terre de Durbuy 2004.
Dans "Les Récollets à Durbuy, XVIIe-XVIIIe siècles", Jacques Delcourt raconte comment les franciscains Récollets ont marqué de leur présence la Ville et la Terre de Durbuy pendant plus d'un siècle et demi.
Enfin, François Bellin a résumé "Noirbroqua-le-Pendu", récit paru en 1937 sous la plume de J. Nosripe, alias Isidore-Joseph Pirson, né à Villers-Sainte-Gertrude en 1840 et qui écrivit cette histoire légendaire en 1895.
Dans le n° 89 (mars 2004) de Terre de Durbuy, Geoffrey Houbrechts et François Petit, du Département de Géographie de l'Université de Liège, proposent une étude très fouillée sous le titre "Evolution des techniques sidérurgiques pré-industrielles et aperçu des critères de localisation de la métallurgie en Terre de Durbuy" ou pourquoi et comment la métallurgie prospéra en Terre de Durbuy au XVIe siècle et jusque vers 1625.
En quatre pages, Jean Lizen évoque la mémoire de "Li p'tit Désiré", alias Désiré-Joseph Close, figure pittoresque de Jenneret.
Géry de Pierpont, dans "L'épopée du Canal de Meuse et Moselle", conte le rêve fou de Guillaume Ier d'Orange, roi des Pays-Bas, de relier la Meuse au Rhin, via l'Ourthe, la Woltz et la Moselle canalisées et un canal souterrain de plus de 5 km creusé dans la crête ardennaise entre les sources de l'Ourthe et de la Woltz.
Enfin, Jean Ninane évoque un "Drame au moulin de Houmart" survenu en mai 1646 (lors d'une fête familiale, un petit enfant est tué d'un coup de carabine intempestif) ; il expose comment la Justice mena l'enquête, documents d'archives à l'appui.

Dans le n° 88 (décembre 2003) de Terre de Durbuy, François Bellin évoque "Jadis à Barvaux, comment des enfants amélioraient l'ordinaire" : cueillette de fraises des bois, glanage de pommes de terre, récolte de crottins de cheval, cueillette de "gratte-cul", coupe de bois vert et ramassage de bois mort. François Bellin propose "La culture du froment au temps passé - Des semailles au battage", extrait de "La culture en Hesbaye liégeoise" de Léon Warnant (1949). François Bellin a également rassemblé des textes sur "Les veillées anciennes dans les villages ardennais", à l'époque où la télévision n'avait pas encore envahi les foyers. Gaston Lawarrée publie "Découverte exceptionnelle d'outils préhistoriques sur les communaux de Jenneret (Durbuy)", étude d'objets découverts par Jean et Stépahne Lizin. "Henri Hubert, messager malempréen (de 1867 à 1907)" est extrait de "L'Ame des humbles" (1912). Comme les autres messagers, Henri Hubert faisait la navette entre la ville et la campagne lointaine, sa charrette chargée de produits du terroir dans un sens et d'objets manufacturés et tissus dans l'autre, sur des chemins impossibles. Philippe Bastin livre quelques "Notes de toponymie barvautoise". Un écho également sur l'exposition 2004 à Wéris, intitulée "Mégalithomania".
Dans le n° 87 (septembre 2003) de Terre de Durbuy, Nicolas Contor propose "Le seigneur et la terre : les premières engagères de la Terre de Durbuy (1342-1471)" ; il y remet en question la date de 1411 comme celle de la première engagère de la Terre de Durbuy. François Bellin a rassemblé des textes relatifs à "Roger Champenois : "son" histoire", soit le fait divers qui a défrayé la chronique en Ardenne et au-delà en l'année 1964. Danielle Schokaert livre une étude architecturale de "La tour romane de l'église Saint-Martin de Bonsin". Nicolas Contor signe "Crainte et indépendance... : les seigneurs de Durbuy et le traité de Dinant". Enfin, le Chanoine Schmid conte "La mirifique légende moyenâgeuse de Geneviève de Brabant".
Dans le n° 86 (juin 2003) de Terre de Durbuy, François Bellin retrace l'histoire de "La chapelle Saint-Monon à Petit-Han", motif de la couverture de la revue en 2003. Ensuite, Nicolas Contor met en exergue "Gérard de Durbuy : destin d'un grand politique du Nord-Luxembourg", ou l'importance qu'a eue pour l'histoire de la Terre de Durbuy Gérard de Luxembourg, qui la dirigea dans la deuxième moitié du XIIIe siècle.
Dans son "Essai d'une recherche sur une implantation industrielle ancienne à Roche-à-Frêne", Antoine Lambert évoque quatre siècles d'activité industrielle au "Fourneau" de Roche-à-Frêne, qui était situé entre le pont de Roche-à-Frêne et le carrefour du Romain. François Bellin, dans "Souvenir d'une vie (1) par Auguste Ninane (1912-2002) de Tohogne" rend hommage à "un homme hors du commun, expert du bon vieux temps, amoureux du village et plus particulièrement de son église romane, de la nature, de la chasse et de la pêche".
Enfin, "Wéris, un village entre Ardenne et Famenne" présente le parcours "architecture rurale" que l'équipe du Musée a consacré à ce plus beau village de Wallonie.
Dans le n° 85 (mars 2003) de Terre de Durbuy, Jean-Pierre Gonay propose "Rétrospective Léon Sougné au centre culturel de Durbuy", consacré à l'artiste barvautois dont les talents de paysagiste étaient salués jusqu'à Paris. Aux éléments biographiques précis, l'auteur ajoute une réflexion intitulée "Comment aborder le paysage et le peintre paysagiste ?" L'article est illustré de six oeuvres, dont deux croquis au crayon (le château de Durbuy et la Gère à Barvaux) réalisés par Léon Sougné lors de ses repérages.
Le hasard fait bien les choses. Ainsi, la rétrospective Léon Sougné a eu lieu à la Maison Legros de Barvaux, où a vécu Hélène Legros, connue notamment pour ses lettres, publiées en partie par l'écrivain français Dominique Halévy sous le titre "Les Lettres d'Hélène". Dans le même n° 85, François Bellin signe un article intitulé "Les Lettres d'Hélène Legros de Barvaux S/O revisitées", qui développe certains aspects de la vie d'Hélène Legros à Barvaux à la fin du 19e siècle.
Ce sont par contre des pans pittoresques du passé de Jenneret qui sont révélés par Jean Lizen dans sa "Chronique d'une époque révolue ou Anecdotes pour servir à la "Petite Histoire" de Jenneret" : la kermesse, le théâtre, les marchands ambulants, les cérémonies religieuses, rappelleront de bons souvenirs.
Dans "Wéris, un site et deux centres d'information archéologique", Pascale Neuville et Philippe Bastin présentent les activités des musées de Wéris, et enfin, dans "Terre de Durbuy sur la toile", Philippe Bastin décrit le site internet consacré aux mégalithes de Wéris, aux musées, et aux activités du Cercle "Terre de Durbuy".

Dans le n° 84 (décembre 2002) de Terre de Durbuy, Nicolas Contor signe "La Terre de Durbuy au Moyen Age : une histoire délaissée", constatant que les sources relatives à l'histoire de la Terre de Durbuy se raréfient quand on remonte avant l'an 1500. Le même auteur (qui a consacré son récent mémoire de licence en histoire à la Terre de Durbuy) expose "Un cas de critique historique : l'affranchissement de Durbuy en 1331" : en fait, l'affranchissement de Durbuy devrait plutôt être situé entre 1275 et 1314. Suite à la création d'un nouveau pont sur l'Ourthe à Petit-Bomal, Maurice Fanon, dans "Bomal mars-avril 2002", évoque des souvenirs relatifs à l'ancien pont et à l'ancienne "maisonnette" du chemin de fer. Dans "Superstition et sorcellerie en Wallonie", Adolphe Jacoby donne quelques exemples de superstitions et croyances en Ardenne autrefois, tout comme Maurice Fanon dans " Nymphes et grimons de nos régions"On trouve enfin un "Tableau répertoriant les habitants, les professions et le bétail de la seigneurie de Villers-Ste-Gertrude en 1788" proposé par Jean Ninane.
Au sommaire du n° 83 (septembre 2002) de Terre de Durbuy, on trouvera Le monument funéraire de Léopold Joseph Lognoul près de l'église décanale de Ferrières, une étude signée L. Nys (complétée par F. Bellin) consacrée à un monument funéraire en fonte remontant à 1871, date du décès. Ensuite, François Bellin évoque " Li pèlèye dès tchènès (l'écorçage des chêneaux), technique ancestrale aujourd'hui disparue. Dans "Au temps des macrales", Jules Philippe parle de Marie âs potès, une prétendue sorcière ayant vécu dans la région de Burnontige au 19e siècle. "La vie dans nos forêts (extraits de "Chez nous au temps passé")" présente quelques outils anciens. Le baron de Favereau conte l'histoire d'une croix fichée dans un chêne de l'Indépendance (1930) dans "Jenneret. La croix de la Fosse". Dans "Jeneret : Les "merlettes" témoignent !", Victor Clavier fait parler une ancienne pierre tombale du mur du cimetière de Jeneret, celle où figurent trois merlettes, blason de l'illustre famille "du Chesne" dont l'auteur s'attache à relever d'autres traces. " Tirage au sort, conscrits et... réfractaires", textes rassemblés par François Bellin, remonte à l'ère napoléonienne et à la conscription. Comment on tirait le bon (ou le mauvais) numéro, comment on se soustrayait à l'appel. François Bellin ressuscite aussi "La glandée (ou panage) : un droit d'usage oublié de la forêt d'Ardenne". Enfin, François Bellin a puisé dans les archives d'Auguste Ninane quelques lettres qui sont autant de "Manoeuvres épistolaires relatives à la nomination mayorale de (François) Joseph Bair à Tohogne en 1908".
Au sommaire du n° 82 (juin 2002) de Terre de Durbuy, François Bellin fait l'historique du "Monument de la tombe Trine-Dujardin" , du cimetière de Barvaux (sujet de la couverture de l'année 2002). Jean Ninane émet "Quelques considérations sur la Cour de Verlaine à partir d'un délit de pêche", séance du 19 juin 1673. François Bellin retrace l'histoire de "Mathieu Laensbergh, auteur (imaginaire ou réel) du célèbre almanach liégeois". Le baron De Favereau emmène le lecteur au "Temps des processions", soulignant le pittoresque de ces cérémonies d'autrefois "où les fidèles se retrouvaient dans un heureux esprit de communauté paroissiale". Dans "Sous le régime féodal et l'Ancien Régime : la banalité", Paul Cugnon précise le sens des termes "ban" et "banalité" sous l'Ancien Régime. François Bellin enfin a rassemblé des textes relatifs à "La participation du Canada à la première guerre mondiale".
Au sommaire du n° 81 (mars 2002) de Terre de Durbuy, on trouvera " Prêtres de la Terre de Durbuy au XVIIe siècle ". Au long de ses recherches généalogiques, François Pasquasy, l'auteur, a relevé les noms de prêtres présentés comme ayant officié en Terre de Durbuy au XVIIe siècle. Pas moins de 217 prêtres sont ainsi mentionnés (classement alphabétique).
Dans " Li gade d'or : étude d'une légende ", Albert Barentsen décortique cette légende bien connue de la chèvre d'or, qui hanterait les ruines du château de Logne, mais également d'autres endroits semblables.
Dans son livre " L'Ardenne superstitieuse ", Louis banneux a relevé de nombreux présages amoureux qui, au siècle dernier, pimentaient les relations entre les jeunes gens des deux sexes. L'article " Présages amoureux en Ardenne septentrionale au début du siècle dernier " en reprend quelques-uns. Sait-on ainsi que, pour une jeune fille, rêver d'un chat signifiait la trahison du fiancé (à Forrière) ? Que la jeune fille qui souffle l'allumette avec laquelle le garçon vient d'allumer sa pipe ou son cigare souhaite être courtisée par lui (à Bovigny) ? Qu'une jeune fille ne doit jamais accepter un mouchoir de poche de son amoureux, car cela la fait pleurer (à Dochamps) ? Et bien d'autres exemples qui rappellent le bon temps où les jeunes hommes allaient " hanter " " al sîze " le dimanche dans les maisons où habitait une jeune fille. Toute une approche, qui pouvait déboucher sur une demande en mariage, strictement codifiée.
Un écho enfin sur l'exposition " Du Blé au pain ", qui a fermé ses portes à Wéris le 9 juin. Les animations pour les enfants continuent : chaque participant confectionne son petit pain qui est cuit dans le fournil restauré (renseignements au 086/21.02.19.).

Au sommaire du n° 80 de décembre 2001, on trouvera "En Ardenne, comment se nourrissaient nos ancêtres...", de Charles Pierard, qui décrit les habitudes alimentaires des ménages il y a cent ans, habitudes qui se résumaient à peu de choses, entre pain domestique et pommes de terre.
"Les détenteurs de la Seigneurie de Tohogne, du XIIIe au XVIIIe siècle", de G.-J. Ninane, raconte l'histoire de l'ancienne maison seigneuriale, toujours visible Rue de Presseux, à proximité de l'église romane.
"Les sorcières d'Izier... et d'ailleurs", signé Maurice Fanon, retrace quelques procès de sorcières en Terre de Durbuy qui fut, paraît-il, "spécialement cruelle au sujet de ces pauvres créatures" aux XVIe et XVIIe siècles.
Philippe Bastin part "Sur la trace des Wallons de Suède". Dans la région de l'Uppland, au nord-est de Stockholm, que reste-t-il de l'épopée de ces travailleurs partis à l'appel de Louis de Geer, et dont le savoir-faire a donné à la Suède une renommée mondiale en matière de métallurgie ? En route pour la visite guidée.
Enfin, "La Guerre de la Vache (1265-1278)", de Louis Marlair, parle de ce conflit, parti, dit-on, du vol d'une vache, et qui opposa le prince-évêque de Liège à la famille de Beaufort, soutenue par le duc de Brabant. Pillages et destructions en terres namuroise, liégeoise et brabançonne ne se comptèrent plus durant ces années de guerre..
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Au sommaire du n° 79 de septembre 2001, on trouvera "Aspects de la vie de Villers-Sainte-Gertrude et des villages qui l'entourent au XVIe siècle", par Fernand Pirotte. Voies de communication, communautés, population et mode de vie, métallurgie sont les thèmes abordés.
"Histoires de loups, d'ici et d'ailleurs", de François Bellin, rappelle ce temps où les loups pullulaient dans les forêts d'Ardenne, rapportant quelques anecdotes et terminant par les loups et l'iconographie des saints.
"Répartition de la population du Quartier de Durbuy en 1766", est extrait par François Bellin de "Le Duché de Luxembourg à la fin de l'Ancien Régime-Atlas de géographie historique" par Françoise Mirguet.
François Bellin conte encore les "Origines légendaires de la chapelle et de l'ermitage de Fays/Saint-Antoine". A l'origine, une statue de saint Antoine aurait été installée par un berger de Burnontige qui s'était égaré et avait retrouvé son chemin après avoir invoqué le saint.
Adolphe Jacoby évoque quelques "Figures d'antan : le rebouteur-le chemineau-les bohémiens-les marchands ambulants-le sacristain", et, de l'abbé Edmond Marquet, "Déportation de 13 jeunes gens d'Erezée durant la guerre 14-18 - Anecdotes relatives à l'évasion de plusieurs d'entre eux" (extrait de son livre "Un mort et enterré qui parle... - Souvenirs de Guerre et d'Erezée", 1919).
Terre de Durbuy paraît quatre fois par an. Le montant de l'abonnement est de 15 €, port inclus. La somme peut être versée au compte 068-2210574-68 de l'asbl "Terre de Durbuy".
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